Ces grandes villes
Lorsque je suis arrivée à Paris, une des premières photos que j'ai prises a été dans la rame de métro, tellement perturbée par le nombre de personnes qui pouvaient s'entasser à l'intérieur.
Autant te dire que ce n'est rien comparé au métro à Londres... Il y a même la queue dans les couloirs, une fois les portiques passés, le long des escaliers. Les agents de la sécurité limite le nombre de portiques d'entrée pour minimiser le nombre d'entrées afin de ne pas créer une cohue sur les quais. Malgré cela ces derniers sont noirs de monde. Dans les rames c'est encore plus impressionnant que les trains sont plus étroits et les plafonds arrondis, de sorte que les personnes mesurant plus de 1m60 se trouvant sur les bords sont obligés de se tenir tordus. Ca semble assez drôle lorsque je vois Jérôme (mon copain, 1m88) dans cette situation. Ça l'est moins bondé de monde, lorsqu'il s'agit de moi et que je ne peux pas enlever ma veste, que je me mets à avoir des bouffées de chaleur et que je deviens toute rouge puis toute pâle. Au moins ça a le mérite d'interpeler un monsieur qui me propose gentiment sa place... Les anglais ont un sens de la politesse et du respect très poussé. Ce qui est, soit dit en passant, très agréable. A Nice, lorsque les petits vieux montent dans le bus et qu'il n'y a plus de place, il est assez peu fréquent que quelqu'un leur laisse la sienne, les gens font plutôt mine d'être soudain très intéressé par la tâche que la vitre du bus ou par leurs ongles, ou même leur portable. Alors qu'à Londres, dès qu'une personne voit encore hors du bus un petit vieux qui va y monter, se lève et s'écarte afin de lui laisser sa place. Enfin, presque tout le monde se lève. J'avoue que le temps est pas top, même pourri, c'est vrai, et que j'ai envie de pleurer quand ça fait 3 fois que je fais répéter la personne en face de moi, mais je commence vraiment à aimer ce pays.